Domaine de Cabrol, le retour !
lundi 23 décembre 2024
Nous nous sommes réapprovisionnés pour la rentrée avec les différentes cuvées du domaine de Cabrol, avec un renouvellement des millésimes ... et aussi une nouvelle cuvée. D'une façon générale, on ne peut que constater un boisé nettement plus discret, voire absent (sur Dérive, par ex). Cela permet d'approcher les vins dès leur jeunesse, alors qu'auparavant une garde était nécessaire pour apprécier pleinement les vins (mais que de bonheur ensuite !).
La robe est pourpre bien translucide.
Le nez est fin, profond, complexe, sur la cerise confite, la quetsche, les épices douces, le noyau, le pot-pourri floral...
La bouche est ronde, très ample, aérienne, offrant une matière finement veloutée / pulpeuse au fruit bien mûr et épicé, plus équilibré par une noble amertume (noyau) que par la fraîcheur.
La finale est plus tonique et intense, avec une niaque apportée par cette belle amertume qui se renforce, mêlant le noyau au cacao et à l’écorce d’orange.
La robe est grenat bien sombre.
Le nez est tout aussi sombre, sur les fruits noirs, l’olive noire, le poivre noir .. et l’encre.
La bouche est ronde, ample, harmonieuse, déroulant une matière d’une grande douceur tactile qui finit par s’immiscer dans le moindre recoin du palais, diffusant des notes de prune mûre, de cacao et de fleurs subtilement fanées (violette, pivoine).
La finale gagne en concentration sans se durcir mais en gardant une élégance gourmande, sur la quetsche, le chocolat chaud et les épices douces.
La robe est grenat bien sombre.
Le nez est plutôt discret mais étonnamment luxuriant, sur les fruits bien mûrs, les épices, le cuir, l’écorce d’orange séchée. Avec l’aération, on passe sur le cassis et la violette.
La bouche est élancée, étirée par un fil invisible, tout en déployant une matière veloutée, profonde, assez classieuse, mêlant les notes fruitées, florales et minérales qui ne sont pas “polluées” par le bois comme ça a pu l’être dans des millésimes plus anciens.
La finale prolonge la bouche sans la moindre rupture : elle se contente d’achever le travail en y ajoutant juste une légère touche boisée, sur le pain grillé et le moka, avant qu’un cassis gourmand ne vienne reprendre la main.
La robe est pourpre très sombre.
Le nez est intense et magnifique, sur le cassis, le lard fumé et l’olive noire.
La bouche est ronde, ample, veloutée, avec une matière aussi intense que douce qui vous immerge totalement : vous faites corps avec le vin, ne sachant plus trop si vous buvez ou si vous êtes bu.
La finale est dominée par une fraîcheur mentholée, suivie par un cassis intense qui monte crescendo et persiste longuement.
La robe est grenat sombre translucide.
Le nez est très frais, sur un cassis pur, étincelant, même.
La bouche est longiligne, dotée d’une énergie qui trace loin, avec une fraîcheur incroyable pour un vin du Sud et un fruit (toujours cassis !) d’une grande pureté. La matière veloutée n’est là que comme support.
La finale est une explosion de fruit et de fraîcheur, rendant quasiment anecdotique la bouche qui vous a émerveillé trois secondes plus tôt.