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Domaine de Malavieille
Localisation : Mérifons (Hérault) Vignoble : 65 ha en biodynamie (+ 45 ha d'oliviers)
Site : www.domainemalavieille.com
La Géologie de 2 exploitations
Rivage de la mer Miocène, les grès permiens de Malavieille ont une profondeur moyenne de 45 cm à 1.60 m et une fertilité limitée par une forte densité d’éboulis de basalte.
Ailleurs, sur le massif d’Arboras depuis le surcreusement du pléistocène émergent des terrasses d’éboulis calcaires de structure polyédrique produisant des vins de haute expression dont la famille Bertrand exploite un vignoble de 30 ha sur les crus Saint Saturnin de Lucian et Montpeyroux.
Le Château de Malavieille, objet de légende depuis qu'Audiard de Mala Vetula en fût chassé par un oiseau fantastique nommé Coquecigrue. Détruit et reconstruit sur le site même de Malavieille, le château fût habité par les seigneurs du lieu jusqu’à la fin de la révolution. Héritière du sieur de Themine et De Grand Saigne, Marguerite de Mostuejouls, céda le domaine en 1795, pour partie à son fermier Fulcran Reynes.
Fulcran et Zénobie défièrent l’hostilité du terroir pour recréer le vignoble abandonné pendant la révolution. Leur petite fille Cécile, héritière du lieu, trisaïeule de Mireille, l’actuelle propriétaire, reconstruira à son tour le vignoble après le fléau de phylloxera. Mireille Bertrand Lacas a repris la mission d’élaborer sur les terres de Malavieille un vin respectueux du terroir de basalte où il est né.
Parallèlement, la famille Bertrand exploite et vinifie les vignes de Saint Saturnin de Lucian et Montpeyroux, vignoble créé par la grand-mère Juliette, qui au lendemain de la Grande Guerre y greffe le carignan bleu que nous cultivons encore aujourd’hui en respect de son courage et son abnégation.
Que signifie l’appellation bio ?
Celui-ci peut être tellement divers selon la personnalité de leur géniteur, qu'il est plus facile de définir ce qu'il n'est pas. Un vin d'auteur, c'est tout sauf un vin standard, stéréotypé, fait pour plaire au plus grand nombre. Il est donc rarement produit en millions d'exemplaires, se copiant lui-même de millésime en millésime.
Un vin d'auteur, c'est donc un vin qui ne ressemble pas à celui du voisin. Qui d'année en année évoluera en fonction des caprices de la météo et de l'humeur de l'auteur – les deux pouvant être liées. Car l'auteur ne se fie pas à des études de marché pour mener sa barque. Il fait son vin comme il le sent, comme il l'aime, comme il le peut, parfois... Et tant pis s'il ne plaît pas à tous.
C'est pour cela que les vins d'auteur sont parfois classé en « vin de table » ou en « vin de France ». Parce que le vigneron n'a pas planté le cépage autorisé*, fait l'assemblage ou la vinification recommandés dans l'appellation**. Il est souvent un peu rebelle, notre auteur. Mais c'est pour cela qu'on l'aime !... Ceci dit, les vins d'auteur ne sont pas systématiquement marginaux : il sont présents dans la plupart des appellations, et peuvent faire partie de l'élite de celles-ci***. Car ils ne se contentent pas d'avoir de la personnalité : ils sont bons, en plus ! Avec en général un degré de torchabilité très élevé : on ne s'en lasse pas au bout de la première gorgée.
Comme les vins d'auteur ne sont pas chaptalisés, levurés, bidouillés... ils peuvent présenter des profils très différents selon le millésime. À nous (revendeurs et consommateurs) de les accepter comme ils sont, et de rester fidèle aux producteurs, car ils ont besoin de nous pour poursuivre leur activité.
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* Par exemple, le Touriga Nacional dans le Minervois, ou la Syrah en Côtes du Forez. Ils sont fous, ces auteurs !
** Certains vignerons osent produire des liquoreux avec du Mourvèdre ou un pétillant naturel avec du Pineau d'Aunis
*** comme ceux de Jean-François Ganevat dans le Jura ou de Zind-Humbrecht en Alsace