Maxime Magnon : que c'est bon !
lundi 18 novembre 2024
J'avais déjà eu l'occasion de boire quelques bouteilles signées Maxime Magnon, et ce fut à chaque fois une belle expérience. Arrivés depuis peu "en boutique", ça me paraissait logique de déguster toute la gamme pour vous en parler. Je n'ai pas été déçu : il est rare de boire des vins du Languedoc présentant autant de finesse et de fraîcheur. Et le vigneron réussit à mettre le juste curseur dans la vinification pour n'avoir que le bon côté du nature (la pureté et la digestibilité) et éviter les mauvais.
La robe est jaune pâle parsemée de très fines bulles.
Le nez est fin, frais et gourmand, sur la poire et la galette des rois à la frangipane.
La bouche éclate de fraîcheur dès l’attaque avant de déployer une matière charnue / pulpeuse à l’aromatique sobre – pomme verte, citron – soulignée et tonifiée par un subtil perlant.
La finale gagne en puissance, concentration et profondeur, mêlant une belle astringence crayeuse à des nobles amers – écorce de pomelo, gingembre – avec une persistance sur la pomme fraîche et la pulpe de citron/
La robe est or clair, brillante, mais très légèrement trouble.
Le nez est fin, aérien, sur la pomme chaude, le fenouil, l’amande fraîche et le zeste de citron. Avec l’aération arrive du curry.
La bouche est élancée, étirée par un fil invisible, tout en tapissant le palais d’une matière à la fois dense et aérienne, profonde et minérale, entre fruits blancs et agrumes, complétés par le caillouteux / salin.
La finale prolonge la bouche avec un surcroît de densité et de niaque, avec une longue persistance sur la pomme mûre, l’ananas frais, le yuzu et des notes salines.
Ce vin demande une bonne aération pour offrir tout son potentiel
La superbe robe translucide est entre la framboise et le rubis.
Le nez est fin, complexe, sur la griotte, la framboise, la pivoine, les épices et de délicates notes grillées de réduction.
La bouche est ronde, très ample, enveloppante, déployant une matière intense, vineuse et épicée à la texture moelleuse / sensuelle, avec un léger gaz carbonique qui apporte le peps et la fraîcheur nécessaire.
La finale est encore plus intense, plus fruitée, avec une fraîcheur explosive des plus réjouissantes et un retour sur la framboise et la griotte acidulée. Que c’est bon !!!
La robe est rubis translucide, très bourguignonne dans l’esprit.
Le nez est fin, sur la cerise mûre, la griotte, la réglisse, le laurier, le noyau, l’orange séchée et le pot-pourri floral.
La bouche est ronde, ample, aérienne, offrant une matière fine, mûre, croquante, au fruit pétulant subtilement épicé, avec un léger perlant qui renforce la gourmandise et l’addiction.
La finale pousse encore plus loin les curseurs en sachant s’arrêter à temps, évitant le too much mais pas le revienzy, sur une superbe aromatique à la Reynaud : fruits rouges confits, griotte, écorce d’orange séchée, garrigue...
La robe est grenat sombre translucide.
A l’ouverture, le nez est plutôt discret, sur le fruit rouge confit et une pointe épicée / lactée. Puis arrivent des notes plus fraîches, sur le menthol, l’écorce d’agrume et le poivre cubèbe.
La bouche est ronde, ample, enrobante, déroulant une matière dense et douce, veloutée, au fruit pur et intense à la fraîcheur insolente dopée par l’écorce d’orange et un gaz canaille.
La finale gagne en énergie, intensité et plaisir, avec plus de fruit, de fraîcheur, d'agrumes et d’épices # bonheur total