Rapatel est épatant !
lundi 25 novembre 2024
La robe est entre l'or et le cuivre, faisant penser à un vieux liquoreux.
Le nez est très expressif, sur la rose fanée, la fleur d'oranger, l'abricot sec et le épices orientales.
La bouche est élancée, étirée par une grande tension, tout en offrant une matière ronde, ample, bien mûre, à la texture moelleuse, presque grasse. L'équilibre général est des plus réussis.
La finale est tonique et concentrée, mêlant une aromatique muscatée à de nobles amers sur le noyau d'abricot.
La robe est d'un or intense impressionnant.
Le nez est fin, complexe, sur les fruits jaunes mûrs, le miel et la truffe.
La bouche allie ampleur et tension, avec une matière douce, aérienne – mais profonde – qui vous nappe avec élégance tout le palais, laissant un subtil film gras. C'est la classe tout simplement.
La finale prolonge la tension la bouche en lui apportant un supplément de peps et une fine amertume, sur la pêche de vigne, le miel et la truffe. Top !
La bouche est toute aussi fine, tendue, avec une matière soyeuse et fraîche gagnant progressivement en densité, et une aromatique décadente, mariant un fruit vibrant à des notes tertiaires.
La finale délivre une fine mâche savoureuse, avec un retour sur la prune rehaussée par l'écorce d'agrume et les épices.
La robe est grenat sombre aux reflets tuilés.
Le nez est fin, évolué, sur le sous-bois, l'écorce d'agrumes séchée, le vieux foudre patiné.
La bouche contraste par sa fraîcheur et sa vivacité : c'est très fin, énergique, d'une belle ampleur, avec un fruit expressif à la fois jeune et vieux.
C'est plutôt le vieux qui l'emporte dans une finale fraîche, complexe et tertiaire, faisant songer à un Banyuls ancestral, l'alcool et le sucre en moins. Dingue !